vendredi, mars 09, 2007

La Banque Mondiale en RDC: ca sent du deja vu

Avec ses prets, la Banque Mondiale a toujours contribuee a l'enrichissement d'une petite minorite des Zairois alors que la lourde dette qui en a resulte continue a peser sur les pauvres congolais qui n'ont ni beneficier et ni ne peuvent echapper a la nouvelle vague d'un lourd endettement que Ngwashi Gigi se prepare a initier.
Quelque soit ce que Wolfowitz pourra voir et penser de la RDC, Louis Michel fera tout pour defendre la magouille de la classe politique congolaise devant les fonctionnaires de la Banque Mondiale qui oseraient auditer sur les 'depenses startegiques' et autres 'secrets militaires' vers lesquels certains fonds de la BM ont etes utilises. La BM n'a jamais rien fais contre la corruption des differents regimes Zairois/Congolais depuis Mobutu. Des la fin des annees 1970s, Erwin Blumenthal (ancien de la Bundesbank envoye par le FMI pour s'assurer de la bonne execution et gestion des reserves de la Banque du Zaire) avait insite pour que des nouveaux prets ne puissent plus se faire en faveur du Zaire a cause de l'impossibilite de controler l'utilisation des foinds et du niveau manifeste de la corruption. Apres les menaces dont Blumenthal avait ete l'objet (il dormait avec un revolver sous le coussin dans les dernieres semaines de son sejour), le FMI avait finis par le rappeler et a redoubler ses 'prets' au Zaire, la BM suivant le meme exemple.

Dans les annees 1980s, le Pr. Nzongola avait a maintes reprises mis en garde les institutions internationales sur le risque de continuer a allourdir la dette du zaire avec des nouevaux prets qui, visiblement, n'arrivaient pas a destination. Rien n'y etait fais jusqu'au milieu des annees 1995s quand le Zaire ne representait plus un interet geostrategique.
N'ayant rien appris de l'experience anterieure et avec les memes acteurs toujours en place, nous repartons encore avec les memes habitudes du maitre Mobutu: renforcer lourdement nos capacites a gerer un emprunt lourd bien avant que notre cacapcite de gestion ne soit ameliore.
La seule facon responsable pour nous c'est de couper ce cordon ombilical de malheur et de dependance. Reduire au minimum possible la contribution de ces institutions qui ne devrait pas depasser le seuill, par exemple, de 10% du total du budget economique annuel.
Proceder autrement auquivaut a perpetrer le systeme de corruption et de pillage.