mardi, juillet 31, 2007

Vassalite economique, ajustement du comerce mondial et chocs petroliers

Les ajustements des economies mondiales se font du cote des pays vassaux (comme la RDc l’est pour la Belgique). Puisque les importations de la RDC signifie les exportations d’un autre pays, disons la Belgique, si la RDC ne peut plus payer ses importations (exportations belges), son partenaire (Belgique) risque de se retrouver dans une crise economique, avec des consequences desastreuses sur l’emploi. Pour eviter cette situation dangereuse, il faut aider la RDC (parfois la forcer) en mattant a sa disposition une ligne de credit ou des devises etrangeres. Notez bien que la RDC a effectivement besoin des devises pour importer des voitures, carburant et autres biens de luxe, mais le but principal de notre bienfaiteur n’est pas vraiement le bonheur du Congo mais celui de la Belgique plutot. Pour preuve, les interets sur ces prets sont souvent insupportables. Ceci est normal puisque le FMI, lors de sa creation, avait mission de gerer les desequilibre des balances des paiements des membres fondateurs.
NB, pour que ce jeu fonctionne sans entorse, il est important que le pays vassal soit dirige par un homme prêt a tout faire.
Par ailleurs, lorsque la Belgique a besoin de son vassal pour soutenir la competition internationale et puisque son potentiel d’innovation technologique n’est pas si grande face a ses concurrents, la meilleure solution se trouve etre le contrôle des sources de matieres premieres . Toutes les puissnces jouant ce meme jeu, il est normal que face au choc petrolier de 1973 les ajustements se firent du cote de la baisse des prix des matieres premieres (et de l’innovation techno ). Puisque les pays africains ne pouvaient pas s’offrir le luxe de l’innovation et a cause d’une erreur de vision (les pays africains ont pour la plupart considere le choc petrolier de 73 comme un evenement conjoncturel), les pays africains sont tombes dans les pieges des financiers internationaux (voyez le posting sur Confessions d’un tueur a gages economique, l’interview sonore en anglais sur le site de Democracy Now de Amy Goodman). Puisque les petro-dollars loges dans les coffres des banques ne pouvaient etre prete aux pays avances qui souffraient de la recession, il fallait trouver des emprunteurs. Les Africains etaient les plus faciles a tromper dans ce jeu, suivis des Latino alors que les pays de l’Asie du sud-est (qui deviendront les dragons par la suite) limitaient leurs emprunts qu’a des investissements lies aux innovations technologiques et education liees aux nouvelles techno d’alors (ce qui augementait la probabilite de rembourser leurs dettes qui, il faut le souligner, demeuraient dans des proportions ‘gerables’). L’autre raison qui mettaient les africains dans une mauvaise poistion etait l’augmentation des couts de leurs importations et le tarissement des devises (du fait de la baisses du prix des exportations). Ceci explique l’empressement vers le FMI, et dans une certaine mesure la BM, et l’acceptation des toutes les conditions de refome imposees par ces bienfaiteurs.
Le prix du petrole ayant quadruple en 1973, les pressions inflationistes augmenterent un peu partout, y compris aux USA. L’element precuseur de la crise de la dette est le deuxieme choc petrolier de 1979 qui placait les USA devant des risques d’inflation incontrolles. La seule response face a une telle situation etant les ajustements des taux d’interet. Ce qui fut fait. Resultats, les services de la dette devenait intenable pour les pays qui se sont fortement endettes sans avoir pu developper une capacite de production diversifiee. Le Mexique se declarait en faillite et la suite est bien connue. Le FMI et banque mondiale se retrouverent dans une position plus forte et desormais incontournable avec un contrôle en regle de toute la vie economique et politique des pays pauvres. On se retrouverent donc dans un cas plus pire que la conolisation puisque les victimes vivaient dans l’illusion d’etre libres.
La crise du petrole de 1973 n’est qu’une cause lointaine de la crise de la dette du tiers monde ; une cause lointaine qui etait evitable comme le montre le cas de Dragons d’Asie.

1 Comments:

At 9:11 PM, Anonymous Anonyme said...

Cher Monsieur,

Je vous remercie et vous encourage pour vos analyses qui apportent beaucoup de lumière aux novices de l'économie et surtout économie mondiale comme moi. Je comprends que vous restez objectives; mais je crois que cela ne vous empêche pas de vous engager en proposant des solutions. S'il vous plaît, allez jusqu'au bout de vos analyses - si révoltante, mais solide- en proposant des solutions. Tenez par exemple, qu'est-ce qu'il faut aux PMA( Pays les Moins Avancés) comme les qualifie l'ONU pour sortir de ce panier à crabes qu'est ce dispositif financier mis en place par les pays développés pour les garder les avoir toujours à leur merci?

Oui, quelque part vous avez parler des hommes liges de ces puissances financières à la tête du pays pour que ce dispositif marche. Mais. quelle lecture feriez-vous de la situation actuelle de Venezuela d'Hugo Chavez? Comment arrive-t-on à des situations où de telles personnes réussissent à émerger alors que d'autres, comme le souligne John Perkins, le tueur économique à gages, sont éliminer à l'instar de Jaime Roldos(Équateur) et Omar Torrijos( Panama)? En Afrique, on a eu des gens comme Thomas Sankara qui a exposé la situation de la dette des PMA avec un rare courage
http://www.dailymotion.com/video/x17idb_discours-de-thomas-sankara-a-addis
, et a ete élimine' quelques 3 mois après. Mais il y a aussi Kaddhafi qui continue à tenir la tête. Partant de cas ces quelques figures d'oppositon ( Chavez, Kaddhafi...) ne peut-on pas concevoir la possibilite d'un véritable contrepoids à ce sangsue de systeme financier international?

Christian Dikoba
Royaume Uni

 

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