vendredi, janvier 26, 2007

La violence des esprits au Congo

Quelque soit le pays, deux questions preoccupent les homes politiques: comment conquerir le pouvoir et comment le conserver. Servir le peuple est une des alternatives a aux preoccupations ci-dessues (et non le but de l’activite politicienne). On peut bien se passer du peuple et arriver a s’accaparer du pouvoir par voie militaro-hereditaire (Coree du nord, DRC, Togo), democrato-herediatire (USA) ou simplement militaire. En depit de la facon dont le pouvoir a ete acquise (election ou ‘ramassage dans la rue’), sa conservation n’est jamais acquise. Il faut pour ce faire developper des strategies de violence, d’abord les formes non-physique de violence et si celles-ci ne marchent pas recourir a la violence physique. Parmi les methodes non-physiques de violentes, la propagande reste la plus utilisee. Malgre ses apparences inoffensives, cette forme de violence s’attaque aux fondements memes de l’homme, c.a.d l’esprit. Elle est de loin la plus dangereuse puisqu’elle detruit ce qui differencie l’homme de l’animal. Dans cette forme de ce processus de negation du citoyen par le pouvoir politique, le militaire se trouve etre le journaliste. Comme on peut bien le voir dans le cas de la RDC, la plupart des journalistes etaient tour a tour dans les organes de presse, ou dans les organes de propagande du genre MOPAP, dans l’animation dansante ou directement dans les services de repression, voire les eglises comme ce fut le cas du legendaire Sakombi. Ce dernier a servi tous les regimes post-1965 en RDC.
La seconde forme de violence est elle physique, plus visible et donc facile a combattre.
Ici, les victimes peuvent etre identifies alors que dans le premier cas, les victimes souvent ne sont pas conscients de leur etat. Alors que le soldat de l’arme ou les milices peuvent etre neutralise, les soldats des medias ont la facilite de continuer a detruire les citoyens, a distiller les faussetes, a miroiter des faux espoirs loin de toute impunite. De maniqre apparement innocente, ces soldats creent et propagent des illusions, souvent des espoirs vains dans le but de faire conserver le pouvoir par la hierachie politique dont ils servent les interests. Ils adorent repeter des slogans du genre «la RDC regorge des richesses geologiques enormes » (ce qui implique ‘juste donnez-nous un peu de temps, nous allons nous developper bientôt. Juste soyez patients et on va vous surprendre), «Congo, etonda bato ya mayele» (alors que la realite est autre : jeter un coupd’œil sur divers rapports internationaux pour se rendre compte du constat amer. L’autre preuve est que ces memes sources insistent toujours qu’on a pas besoin des etudes pour etre ‘PDG ou major, ou comptable, etc…
Pour finir sur une note positive. Il ya tout de meme une infime minorite des vrais journalistes et des vrais militaires; mais leur impact est presqu’insignifiant surtout dans l’espace congolais. Prions que les effets du livre d’or de Ngwashi Gigi neutralisent ces ennemis combattants de la meme maniere que les boulets des militiares de Mobutu demeuraient sans effets face aux cris de ‘Mulele, mayi, mayi’; ce cri qui a donne naissance aux Mayi2.