samedi, janvier 20, 2007

La Chine à l’assaut du marché africain

Par Jean-Christophe Servant (Le Monde Diplomatique)
Depuis la fin de l’accord multifibres, en janvier 2005, qui limitait les exportations de textile des pays en développement vers l’Europe et les Etats-Unis, les ventes chinoises ont explosé. De ce fait, la Commission de Bruxelles a annoncé, le 14 avril, l’ouverture d’une procédure de surveillance. L’offensive commerciale de Pékin atteint aussi l’Afrique. Parfois agressive, mais jouant la carte tiers-mondiste, la stratégie de l’empire du Milieu suscite espoir et controverse sur le continent noir.
Ce sont des responsables chinois plutôt embarrassés qui rendirent visite, début décembre 2004, au président angolais José Eduardo Dos Santos. Quelques jours auparavant, l’association britannique Global Witness avait publiquement laissé entendre que les 2 milliards de dollars de crédit accordés à Luanda par la banque publique chinoise Eximbank risquaient d’être détournés. Officiellement, cette somme avait été allouée pour rebâtir les infrastructures angolaises détruites par trente ans de guerre civile (électricité, chemins de fer et bâtiments administratifs). En échange, la Chine recevrait 10 000 barils de pétrole par jour. Or une partie de ces 2 milliards a été effectivement détournée au profit de la propagande gouvernementale en vue des élections générales de 2006. Et, sous pression chinoise, le 9 décembre 2004, M. Antonio Pereira Mendes De Campos Van Dunem, intermédiaire connu des milieux d’affaires étrangers, était prié de quitter son poste de secrétaire du conseil des ministres.
Le temps d’un émoi, Pékin avait ainsi dérogé au principe fondateur de sa longue marche commerciale vers l’Afrique : ne pas se mêler des affaires intérieures des pays concernés. Un peu de morale – sans doute justifiée par la pression exercée par les bailleurs de fonds internationaux sur un pays notoirement corrompu – n’empêcherait pas les affaires sino-africaines de tourner à plein rendement.
A la recherche du pétrole
Trente ans après avoir rompu avec un Angola devenu indépendant, mais jugé trop proche de l’Union soviétique, l’empire du Milieu a largement réparé son erreur initiale. L’ancienne colonie portugaise – dont il importe désormais 25 % de la production de pétrole – est devenue son deuxième partenaire commercial sur le continent. Luanda envisage même de créer des vols directs avec Pékin, et il serait question d’encourager la construction d’un quartier chinois dans la capitale en vue d’accueillir les cadres asiatiques.
Octroyé avec un taux d’intérêt de 1,5 % sur dix-sept ans, le crédit contesté aurait pu se révéler, à court terme, désavantageux pour Pékin. Il n’en permettait pas moins aux entreprises chinoises de s’attribuer la majeure partie du juteux marché de la reconstruction nationale. De quoi soulever l’inquiétude de la population. « Selon les termes du contrat, 30 % du crédit alloué doivent être attribués à des entreprises locales, explique notamment l’économiste indépendant Jose Cerqueira. Mais cela signifie que 70 % ne le sont pas. Or le secteur de la construction est l’un des seuls où les Angolais peuvent trouver du travail » (1).
Les temps changent et, à Pékin, le pragmatisme a pris le pas sur la rhétorique idéologique. Commerce extérieur et coopération économique sont d’ailleurs gérés par le même ministère. Jusqu’au milieu des années 1970, il s’agissait plutôt de construire la solidarité entre deux continents appartenant au même monde : celui des pays sous-développés. La présence chinoise en Afrique se résumait au technicien venu assister le pays frère fraîchement affranchi de sa tutelle coloniale et contribuer ainsi à son essor. Quinze mille médecins et plus de dix mille ingénieurs agronomes furent alors envoyés vers ce tiers-monde transformé en base arrière de la guerre froide.
Anti-impérialiste et contrepoids à l’Occident, la Chine s’infiltrait dans les territoires épargnés par les Etats-Unis et l’Union soviétique. Elle réservait ses chantiers les plus ambitieux – tel celui de la construction du chemin de fer « tanzam » reliant la Tanzanie à la Zambie – ainsi que les accords de coopération militaire à ses amis idéologiques d’Afrique de l’Est (Ethiopie, Ouganda, Tanzanie, Zambie, etc.) et aux pays non alignés les plus importants comme l’Egypte. De 1955 à 1977, la Chine a vendu pour 142 millions de dollars de matériel militaire à l’Afrique. Elle entrouvrait aussi ses universités : quinze mille étudiants africains y ont eu accès depuis les indépendances.
En 1977, la valeur totale des échanges commerciaux entre l’empire du Milieu et le continent noir atteint le record de 817 millions de dollars. Dans les années 1980, alors que le Nord et l’URSS se retirent de l’Afrique et que l’aide occidentale au développement chute de moitié, Pékin maintient ses liens. Mais, abandonnant l’exportation de sa boîte à outils révolutionnaire, la Chine se consacre désormais à l’essor de son commerce extérieur et de ses investissements à l’étranger. Lorsque la géopolitique de l’après-guerre froide et l’évolution incertaine du Proche-Orient ramènent les pays du Nord en Afrique, notamment pour diversifier leurs approvisionnements pétroliers, elle est déjà devenue l’« usine du monde » et convoite les matières premières du continent.
Deuxième consommateur de brut de la planète, plus de 25 % de ses importations de pétrole proviennent du golfe de Guinée et de l’hinterland soudanais. La soif d’un pays qui sera contraint d’importer 60 % de son énergie d’ici 2020 ne connaît aucune frontière, pas même celles des Etats qui, tel le Tchad, maintiennent leurs relations diplomatiques avec Taïwan (2). Si l’Afrique ne représente que 2 % des échanges commerciaux chinois en 2004, le continent bénéficie particulièrement de sa « politique d’ouverture » : au cours des années 1990, le volume des échanges commerciaux entre Pékin et le continent a crû de 700 % (3) et, depuis l’organisation, en l’an 2000 à Pékin, du premier forum sino-africain (4), plus d’une quarantaine d’accords ont été signés, doublant la valeur totale des échanges en quatre ans (plus de 20 milliards de dollars fin 2004). D’ici la fin 2005, la Chine devrait devenir le troisième partenaire (après les Etats-Unis, la France et devant le Royaume-Uni) commercial de l’Afrique. Passée maîtresse dans le montage de projets avec la Banque mondiale, elle chercherait même à élaborer, en Afrique, un « paradigme de la globalisation qui la favorise (5) ».
Les 674 sociétés publiques chinoises implantées sur le continent placent autant leurs fonds dans les secteurs porteurs – des mines à la pêche en passant par l’exploitation du bois précieux ou la téléphonie – que dans ceux jugés moins rentables, et parfois abandonnés par les Occidentaux. C’est ainsi qu’ont été relancées l’exploitation des mines de cuivre zambiennes de Chambezi et les recherches pétrolières dans un Gabon où les réserves sont supposées se tarir. En 2004, les investissements chinois s’élevaient à plus de 900 millions de dollars sur les 15 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) en Afrique. Des milliers de projets sont en cours ; 500 sont exclusivement menés par la firme de travaux publics China Road And Bridge Corporation, contribuant à placer 43 sociétés chinoises parmi les 225 premières entreprises mondiales du secteur. Pékin s’est emparé du marché éthiopien des télécommunications, a repris certaines activités de la Gécamine (industrie minière) congolaise, a rénové la route Monbasa-Nairobi (Kenya) et lancé le premier satellite nigérian. Huit pays africains ont reçu le statut officiel de destination touristique, incitant les ressortissants chinois à s’y rendre.
Cette offensive économique et commerciale s’accompagne d’une intense activité diplomatique. Arrivé au pouvoir en mars 2003, le président Hu Jintao a déjà effectué une visite remarquée au Gabon. En outre, une centaine de rencontres officielles ont été organisées sous l’égide des ministères du commerce et des affaires étrangères, qui se sont dotés de « départements Afrique ». Dans de nombreux pays en crise ou en délicatesse avec la diplomatie occidentale, Pékin engrange les fruits de sa doctrine de non ingérence dans les affaires intérieures. Les relations avec le Soudan – au ban des Nations unies en raison, notamment, de la situation au Darfour – sont exemplaires d’une stratégie sans états d’âme. Pour la Chine, nous explique Mme He Wenping, directrice adjointe du département relations internationales de l’Institut des études africaines de la faculté des sciences sociales de Pékin, « la protection des droits de la personne ne saurait contraindre l’exercice de la souveraineté nationale. Il ne fait aucun doute que les succès rencontrés par Pékin en Afrique ont bénéficié de cette vision, même si ce n’est pas l’unique point commun [que la Chine partage avec ses] partenaires africains ».
Dix ans après s’être installée sur les champs pétroliers alors inexploités de Muglad (au Sud Soudan), elle importe 50 % du brut local. De la Compagnie nationale de pétrole de Chine (CNPC) à la Zonggyuan Petroleum Corporation, treize des quinze premières sociétés étrangères implantées au Soudan sont chinoises. Le cynisme de Pékin est apparu au grand jour lors du vote, en septembre 2004, de la résolution 1564 du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) décrétant un embargo sur les armes à destination de ce pays. Sur fond de massacres au Darfour, l’ambassadeur chinois auprès de l’organisation, M. Wang Guangya, menaça d’y mettre son veto avant de s’abstenir. La résolution, proposée par les Etats-Unis, était pourtant déjà bien édulcorée. Cet incident a permis de mesurer la solidité des liens tissés entre Pékin et Khartoum.
« Une autre manière de faire du business »
De nombreux autocrates africains louent l’esprit de « respect mutuel » et l’« attention pour la diversité » culturelle qui caractérisent le commerce et la coopération chinoises – pour reprendre les mots du vieil ami de la Chine qu’est le président gabonais Omar Bongo Ondimba (6). Mais ce « safari » dans « l’eldorado (7) » africain inquiète les transnationales qui gravitent traditionnellement autour du continent « utile ». De même, une diplomatie américaine officiellement soucieuse de « bonne gouvernance » commence à s’irriter des pratiques économiques chinoises. M. Gal Luft, spécialiste en sécurité énergétique et directeur exécutif de l’Institut pour l’analyse de la sécurité globale (IAGS), un think-tank néoconservateur, estime ainsi que « les Chinois sont enclins à mener leurs affaires d’une manière que les Américains et les Européens commencent à rejeter : payer des pots-de-vin et autres dessous de table. D’où l’intérêt de certains pays africains à travailler avec des entreprises chinoises plutôt qu’avec des compagnies occidentales dont les marges d’action se sont resserrées depuis le lancement de campagnes telle que Publish what you pay (Publiez ce que vous payez) visant à plus de transparence financière (8) ».
« Cette autre manière de faire du business » – selon les termes du ministre rwandais des finances, M. Donald Kaberuka – est encore plus préoccupante pour les organisations non gouvernementales qui dénonçaient déjà les cyniques pratiques occidentales en Afrique. En effet, si les prêts conditionnés des grandes organisations internationales demeurent critiquables car ils soumettent sans discussion le pays bénéficiaire aux diktats des bailleurs, la coopération chinoise – qui accorde des crédits sans condition et prône le « clef en main » – favoriserait les « éléphants blancs » (projets morts nés) et s’écarterait des exigences minimales de transparence financière.
Selon le responsable sortant du programme angolais de Care, M. Douglas Steinberg, « les conditions d’octroi des crédits chinois donnent beaucoup plus de possibilités à l’Angola, comparées aux exigences fixées par d’autres accords, en premier lieu ceux passés avec le Fonds monétaire international. En fait, cela permet aux autorités gouvernementales de ne pas pratiquer la transparence (9) ». De leur côté, les associations de défense de l’environnement surveillent l’avancée commerciale de la nation la plus polluante du monde – qui refuse de signer le protocole de Kyoto – ; 60 % des 4 millions de mètres cubes de grumes (troncs d’arbres) qu’exportent les pays africains est destiné à l’Asie, en quasi totalité (96 %) pour la Chine.
Les ventes d’armes chinoises constituent un autre sujet de préoccupation. Après avoir entretenu le meurtrier conflit érythréo-éthiopien de la fin du XXe siècle (plus d’un milliard de dollars de contrats), la Chine est soupçonnée d’avoir utilisé le Soudan, début 2000, comme débouché pour sa technologie militaire. En outre, elle continue d’assister militairement le Zimbabwe, autre nation au ban de l’Occident (10). Plus globalement, on observe une impressionnante concentration d’attachés militaires chinois dans les pays membres de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe – SADC (11). Ici aussi, « les considérations financières semblent plus importantes que les ambitions idéologiques et géopolitiques qui primaient sous la guerre froide (12) ».
Le modèle chinois du « win-win » (gagnant-gagnant) – ce nouveau jeu économique où, selon Pékin, il n’y aurait a priori aucun partenaire perdant – ne serait-il, finalement, qu’une nouvelle forme de néocolonialisme drapé des illusions d’un développement Sud-Sud ? Certains observateurs africains n’ont pas manqué de s’interroger sur les limites de la politique commerciale chinoise et sur la concurrence directe que font peser certains produits asiatiques – du textile à l’acier – sur le tissu économique africain. Premier partenaire africain de la Chine, l’Afrique du Sud, qui rompit en 1997 ses relations avec Taïwan pour se rapprocher de Pékin, est confrontée tout à la fois « à une appétissante collaboration et une terrifiante menace », note M. Moeletsi Mbeki, vice-président de l’Institut sud-africain des affaires étrangères de l’université de Witwatersrand, à Johannesburg : « En échange des matières premières que nous leur vendons, nous achetons leurs produits manufacturés. Et cela ne peut qu’avoir un résultat prévisible : une balance commerciale négative. N’assiste-t-on pas à la répétition d’une vieille histoire ? (13). »
Le fait est que, de 24 millions de dollars en 1992, le déficit commercial de Pretoria à l’égard de Pékin a passé la barre des plus de 400 millions de dollars. En septembre 2004, l’une des principales organisations membre de la puissante fédération syndicale Cosatu a ainsi menacé de boycotter les vendeurs de produits chinois, accusés de contribuer à la montée du chômage. Même perplexité sur l’avenue Charles-de-Gaulle à Dakar, où les produits chinois à bas prix – des chaussures aux médicaments – envahissent désormais les trottoirs et les étals, tandis que les ateliers textiles du Lesotho sont menacés par la fin de l’accord multifibre en janvier 2005 (14).
Face à ces interrogations, le partenaire chinois multiplie promesses, cadeaux, références historiques à l’esprit de Bandung (15) et mesures symboliques à l’égard d’un continent dont il a annulé 10 milliards de dollars de dette bilatérale depuis l’an 2000. Dix mille Africains sont en cours de formation à Pékin, dans le cadre du Fonds de développement des ressources humaines pour l’Afrique créé par le gouvernement chinois (16). S’impliquant de plus en plus dans les opérations de maintien de la paix, du Liberia à la République démocratique du Congo (RDC), Pékin a envoyé en 2004 plus de 1 500 casques bleus sur le continent. Tout en reconnaissant que la décision finale se trouve entre les mains de l’Union africaine, le pays soutient par ailleurs publiquement les trois candidats africains (Nigeria, Afrique du Sud et Egypte) – mais officieusement surtout le Nigeria – à un siège de permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Un nouveau grand bond en avant commercial s’annonce d’ici 2006, avec le lancement du Nouveau Partenariat stratégique Asie-Afrique (17), qui concerne le secteur privé et dont Pékin devrait être le premier bénéficiaire. Et, lors de son voyage au Gabon en 2004, le président Hu Jintao a promis « une coopération économique qui se préoccupera davantage des infrastructures, de l’agriculture et du développement des ressources humaines ». Un vœu pieux ? Une chose est sûre : Pékin « se comporte désormais comme n’importe quelle autre puissance soucieuse de ses intérêts bien compris. Elle cible sa coopération sur des pays à fort potentiel, qu’il s’agisse de matières premières, de pouvoir d’achat et d’influence diplomatique (18) ».
Jusqu’où et comment les partenaires traditionnels du continent s’accommoderont-ils de cette présence ? « Il est normal et naturel que l’investissement croissant de la Chine en Afrique conduise à un conflit d’intérêts avec les anciennes puissances coloniales, nous indique Mme He Wenping. Mais je ne crois pas que nous devions trop nous en inquiéter. Aider les Africains à améliorer leurs conditions de vie et à bénéficier de la mondialisation est l’objectif commun des peuples et des pays du monde entier. Et la population comme le gouvernement chinois aimeraient beaucoup y contribuer. Cependant l’expérience montre que ce sera un voyage long et difficile. »
En 2005, selon le Fonds monétaire international, l’Afrique devrait connaître son meilleur taux de croissance en trente ans : 5,8 %. Ce sera en partie grâce à l’investissement de la Chine. Hier base arrière de la guerre froide, le continent sera-t-il demain aux avant-postes de la guerre commerciale qui s’intensifie ?
Lire aussi : Mémoires des guerres d’Angola
(1) Bureau des Nations unies pour la coordination de l’action humanitaire, New York, 14 janvier 2005. http://ochaonline.un.org
(2) La Chine a des relations diplomatiques avec 47 des 53 pays du continent noir.
(3) http://www.chinafrique.com/t u-2003-...
(4) Le deuxième forum sino-africain, organisé en novembre 2003 à Addis-Abeba, a établi un plan de coopération entre la Chine et l’Afrique courant jusqu’en 2006.
(5) Lire Drew Thomson, « Economic growth and soft power : China’s Africa strategy », China Brief, Université de Pensylvanie, 7 décembre 2004.
(6) Avec neuf visites officielles en Chine, le président gabonais est le chef d’Etat le plus souvent invité à Pékin avec son hmologue congolais, le président Denis Sassou Nguesso
(7) Lire Howard French, « A resource-hungry China Speeds Trade with Africa », The New York Times, 9 août 2004.
(8) Lire le rapport « Bottom of the barrel : Africa’s oil boom and the poor »
(9) « Oil-backed loan will finance recovery projects », Integrated Regional Information Networks, 21 février 2005.
(10) Le Zimbabwe fait l’objet de sanctions économiques de la part du Commonwealth et de l’Union européenne en raison de la fraude électorale et de la violence politique. Lire Colette Braeckman, « Bataille pour la terre au Zimbabwe », Le Monde diplomatique, mai 2002.
(11) Angola, Botswana, République démocratique du Congo, Lesotho, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe.
(12) Lire Logan Wright, « Seizing an opportunity », The Armed Forces Journal, Washington, octobre 2001.
(13) Lire Paul Mooney, « China’s African safari », YaleGlobal, 3 janvier 2005.
(14) Signé par 47 Etats en 1974, l’accord multifibres permettait aux pays en développement d’exporter vers les Etats-Unis et l’Europe un quota de leurs productions textiles et limitait leurs importations.
(15) Lire Jean Lacouture, « Bandung ou la fin de l’ère coloniale », Le Monde diplomatique, mars 2005.
(16) Le Fonds de développement des ressources humaines pour l’Afrique a été créé suite au premier forum sino-africain de Pékin en 2000.
(17) Impulsé par le Sommet Asie-Afrique qui vient de commémorer le cinquantenaire de la Conférence de Bandung, le Nouveau Partenariat est fondé sur les échanges et la coopération dans toute une série de domaines d’ordre politique, économique et culturel. Il doit s’appuyer sur le commerce et l’investissement.
(18) Lire Marc Aicardi de Saint-Paul, « La Chine et l’Afrique, entre engagement et intérêt », Géopolitique africaine, n° 14, Paris, printemps 2004.

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